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Le projet

Le décor de notre quotidien...

Aujourd’hui, le paysage est reconnu comme un patrimoine qu’il est utile de protéger et de valoriser. Différents documents de référence en matière d’aménagement du territoire en font d’ailleurs état (CWATUPE, SDER,…) La Région wallonne, qui a ratifié la Convention de Florence en 2001, est tenue de se doter d’outils de gestion des paysages.

Par ailleurs, les grands projets d’infrastructures, tels que les tours de refroidissement, les lignes à haute tension ou les éoliennes font, de plus en plus, l’objet d’oppositions virulentes, principalement pour des questions relatives à l’intégration paysagère. La Fédération Inter-Environnement Wallonie est régulièrement interpellée par des citoyens, membres d’associations ou non, à ce sujet. Ceux-ci ne sont pas toujours outillés pour analyser et comprendre le paysage et les réactions sont parfois épidermiques ou mal étayées.

Nous avons pourtant, en Wallonie, une expérience très riche en matière de paysage. Divers travaux intéressants réalisés tantôt par l’administration, tantôt par des structures associatives (Parcs naturels, Contrats de Rivière, Groupes d’action locale, etc.) ou d’utilité publique (Fondation rurale de Wallonie, Maisons de l’urbanisme, etc.), tantôt par des équipes universitaires existent en effet et pourraient utilement être valorisés pour alimenter une expertise citoyenne dans le domaine du paysage. (Portail paysage de la DGO4)

Enfin, il faut noter que la participation du public est requise par la Convention de Florence qui considère que le paysage « désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, ... » et qui fait état de la volonté de « ...répondre au souhait du public de jouir de paysages de qualité et de jouer un rôle actif dans leur transformation ». « Pour une meilleure prise en compte des paysages », le citoyen est « plus qu’un figurant » . La conception du paysage ne doit donc pas rester une affaire de spécialistes mais bien être le fruit d’une réflexion de tous, en ce compris du citoyen.

C’est donc à partir de ces bases et constats que la Fédération Inter-Environnement Wallonie a souhaité lancer le projet d’Observatoire Citoyen du Paysage. En suivant les droites lignes de la convention de Florence, la Fédération place les populations locales au cœur d’une démarche d’évaluation des paysages.

Il s’agit d’une initiative participative nouvelle qui viendra mettre au premier plan les considérations des citoyens par rapport à leur environnement et qui permettra enfin de rendre compte des perceptions des populations locales.

Et alors l’Observatoire du Paysage ?