Les paysages
Rue de la rivière par Stéphanie Jacob
25 mars 2010 | Pontillas | Commune de Fernelmont | Province de Namur
Conditions météorologiques
Saison
printemps 2010
Milieu
Qualité du paysage

Situation :

Pontillas, rue de la rivière, en contrebas du terrain du Bâty, avant l’entrée de la « Cité », à hauteur des maisons n°23 et 25 (petite impasse sur la gauche). Photo prise du petit pont de béton qui enjambe le ruisseau menant à la maison n°25.

Ruisseau et rue du village (rue de la rivière), avec en arrière plan, l’entrée de « la cité » dans le tournant à hauteur de la maison blanche. Vous pouvez observer la vase qui a envahi le lit de la rivière (lit artificiel à cet endroit, en partie responsable aussi de la dégradation de l’eau). Vous constaterez que cette portion du ruisseau est tout à fait en bordure de la rue de la rivière. Vous comptez deux piquets fluorescents mis en place pour satisfaire aux demandes des villageois toujours en attente d’une protection plus efficace. Ni muret, ni barrière pour protéger les enfants d’une éventuelle chute, ou le piéton qui trébucherait accidentellement.

Motivation :

On ne peut habiter Pontillas, et surtout la rue de la rivière, sans être désolé de voir l’état du cours d’eau qui lui a donné son nom ! Sans compter le danger dû au manque de sécurité aux abords du ruisseau à cet endroit. J’aurais aimé prendre plus belle photo, mais je ne pouvais rester insensible à une triste réalité comme celle-ci… Voilà donc la « belle eau » qui coule près de chez nous : l’avantage de la photo est qu’elle n’a pas d’odeur. Sachez que ce cliché est pris juste après la station d’épuration (en amont).
En aggravation depuis de nombreuses années, l’état du ruisseau a fait l’objet de nombreuses demandes, requêtes, pétitions. L’intérêt de ce cliché est aussi dans sa comparaison avec une autre de mes photos. Vous pourrez y voir ce même ruisseau en amont, tel qu’il est à l’état sauvage, à peine un kilomètre plus haut que Pontillas (dans la forêt), avant d’être souillé en récoltant toutes les eaux usées du village.
Un projet coûteux serait en bonne voie pour dévier les eaux sales ailleurs que vers le ruisseau mais j’ai appris que ses chances d’aboutir restent minces (il n’a pas encore obtenu toutes les approbations)… Attendre, patience. Quand ? Cela suit son cours tout comme l’eau de notre pauvre ruisseau…